12/05/2015
Le terrain de sport des Fins sacrifié pour favoriser un projet irréalisable
Notre intervention sur le point 17 du conseil municipal du 11 mai 2015.
Depuis plusieurs années les riverains désormais regroupés dans l'association des amis du quartier des Fins présidée par Jean-Michel Raux, luttent, en dehors de toute emprise ou récupération opportuniste partisanes, pour sauvegarder la qualité de vie du quartier et préserver l'harmonie sociale. Ils se sont lancés dans de longues procédures pour que soit respecter le droit. Il n'y a pas de raisons d'appliquer une réglementation différente selon l'origine de telle ou telle communauté. Oui au droit non aux passes-droit !
Partie 1 : intervention de Bérangère de Sacy
Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers, vous allez prendre une décision concernant un terrain municipal que la ville envisage de vendre à la communauté Musulmane. Il est important que vous ayez conscience des conséquences de ce vote.
Le vote de cette délibération rendra-t-il service à cette communauté ?
Vous vous apprêtez à signer une promesse de vente qui engage les 2 parties avec une clause suspensive d’obtention du permis de construire (ce qui n’est pas une difficulté en soi) mais purgé de tous recours (ce qui est déjà plus incertain et obligera nécessairement la communauté à présenter un projet qui s’il n’est pas en conformité avec le PLU sera à nouveau immanquablement contesté devant les juridictions compétentes par les riverains.
Monsieur le maire, vous avez déjà par le passé accordé 3 permis de construire et 2 permis modificatifs qui ont tous été annulés par les tribunaux compétents au cours de 6 procédures. 4 devant le tribunal administratif de Grenoble, 1 en cours d’appel et 1 devant le conseil d’état.
Cette forme d’acharnement n’a pas rendu service à la Communauté musulmane et a coûté énormément d’argent à toutes les parties.
Vous connaissez la raison réelle de ces contestations qui n’est pas relative à des questions communautaristes mais concernent le stationnement.
C’est le point principal retenu dans l’arrêt de la Cour d’Appel et le Conseil d’Etat pour justifier l’annulation du permis de Construire.
Il ne s’agit nullement pour les riverains de manifester leur antipathie pour la communauté musulmane qui est acceptée par ces derniers dans ce quartier, il faut le rappeler, depuis 1978.
Nous souhaitons surtout pouvoir débattre de façon apaisée et sans tabou sur ce projet de reconstruction de la mosquée des Fins. La ville, les riverains, la communauté musulmane, l’ensemble des annéciens et nous tous élus avons intérêt à ce qu’un projet soit accepté par tous. Cela nous assurera cohabitation harmonieuse entre les riverains et les musulmans. N’accusons pas hâtivement les riverains et ceux qui discutent ce projet, d’opposition primaire à la construction d’une mosquée. En créant des tabous sur les questions qui touchent de près les musulmans, et en ne pouvant en discuter librement, nous risquons de cristalliser les choses.
C’est tellement vrai que toujours pour des questions de stationnement, les riverains viennent d’entamer un recours contre le projet d’agrandissement de l’école Sainte Marie qui ne prévoit pas une augmentation du nombre de place de stationnement mais une diminution en passant de 16 à 6 places (en prétextant que pour le personnel enseignant et de service seules 4 personnes viennent en voiture).
[Il est d'ailleurs paradoxal que l'association diocésaine abandonne l'école Saint Joseph, alors que le même groupe scolaire manque désormais de locaux ! ]
Actuellement les riverains sont en relation et en discussion avec la communauté musulmane pour étudier la faisabilité d’un projet acceptable par tous. La condition non négociable pour eux est la présence, sur le terrain du promoteur du projet ou a proximité, des places de stationnement en nombre suffisant par rapport à la capacité d’accueil du projet.
L’adjonction supplémentaire de 293 m² à la propriété actuelle de la communauté musulmane leur permettra de créer une dizaine de places supplémentaires de stationnement bien loin du nombre nécessaire des 45 % requis pour assumer son autonomie. Une capacité de 400 personnes veut dire 160 à 180 places de parking.
Sachant que le stationnement est la principale préoccupation des habitants du quartier (point validé lors de la réunion des habitants du quartier organisée par les riverains), Mesdames et Messieurs les élus, vous ne pouvez pas ignorer cette question en la négligeant et en disant aux riverains, je cite : « Nous savons que cela créera des nuisances qu’il faudra que vous les supportiez ».
Nous, les élus, avons une responsabilité vis à vis des citoyens. Nous devons anticiper les problèmes en y apportant des solutions et non en créant délibérément ces problèmes.
Partie 2 : intervention d'Alain Bexon. Le tour de passe-passe de la mairie pour transformer un terrain de sport en terrain vague dans le but de le vendre à une association cultuelle.
Par ailleurs, cette décision, si vous la validez, aura pour conséquence la disparition du seul terrain de sport à disposition de la population existant dans un rayon de 300 m. Et de façon générale le seul terrain existant pour les 8-15 ans avec des grillages de 8 mètres de hauteur. (Galbert est à 450 m avec un grillage à 1 mètre et les autres existants (MJC des Romains et square de la Fraternité) sont des espaces pour petits et très petits. Il n’y a donc pas d’équivalent.)
Vous justifiez votre décision en disant qu’il n’est plus utile car non fréquenté.
C’est inexact, la meilleure preuve c’est qu’une partie du grillage a été enlevé pour permettre un passage et y installer des cages de football. Nous rappelons que c’est à vous Monsieur le Maire à le maintenir en condition pour qu’il continue à vivre ce qui n’a pas été le cas dans ces 10 dernières années.
Et maintenant, pour vous justifier, vous l’avez fermé au public !
Vous avez, dans cette assemblée le 15 décembre, fait des allusions sur les intentions des riverains concernant leur intérêt pour ce terrain en laissant supposer que leurs motivations n’étaient pas celles annoncées.
Je cite le conseil municipal du 15 décembre :
« On peut ne pas être d’accord avec l’installation d’une mosquée à cet endroit, c’est votre droit, mais dites-le, et que la pétition dise qu’ils ne veulent pas que la mosquée s'installe, je crois qu’il vaut mieux le dire. »
Vous démontrez par cette remarque que vous ne comprenez pas l’action des riverains, tout du moins en apparence.
Pour le terrain, jusqu’à novembre 2014 les riverains n’avaient pas à s’inquiéter :
En 1978, le terrain de la partie ville a été décrété domaine public.
En 2003, déclassement dans le domaine privé de la ville du terrain puis vente d’une partie du terrain à l’association musulmane afin de lui donner des droits à construire supplémentaires. Cela permettait la reconstruction d’une nouvelle mosquée beaucoup plus vaste.
Toujours en 2003, vente d’une partie du terrain avec une servitude d’utilisation pour les besoins de l’école et de la population du quartier.
En 2005, trois projets successifs de mosquée sont présentés. Nous pouvons constater dans les écrits des trois projets, que la Ville a pris l’engagement, au terme de la réalisation du bâtiment, de réaliser des aménagements sur le terrain, notamment des surfaces absorbantes, etc.
Les habitants, considèrent qu’ils peuvent toujours jouir du terrain. Même s’il n’est pas entretenu, mal entretenu, il est utilisé.
A partir du moment où il n’est plus entretenu, les habitants y vont de moins en moins jusqu’au jour où il est fermé. La raison invoquée concerne les Roms. Ce risque n’existe pas puisque les Roms ont investi l’école Saint Joseph. S’ils doivent venir ils peuvent facilement s’installer dans la cour de l’école plus spacieuse.
En novembre de cette année 2014, les riverains apprennent que la Ville souhaite vendre le terrain. En vendant le terrain, la servitude tombe au profit total de la Communauté. Le terrain global permet desormais la création d’un peu plus de stationnement.
A votre demande, l'association diocésaine propriétaire d'une partie du terrain de sport renonce complaisamment à la convention du 1er février 1982 valable jusqu'en 2018 et renouvelable par tacite reconduction. Celle-ci prévoyait l'utilisation du terrain "pour les enfants des écoles environnantes et du quartier".
A ce moment là, les riverains se sont sentis méprisés et trompés. Jusqu’alors, il n’y avait pas lieu d’aborder le problème du terrain, étant donné que c’était dans la logique de la continuité de la garantie d’utilisation pour les riverains et la Ville était en quelque sorte garante de ce fait-là.
Les riverains ne peuvent pas être d’accord avec cette proposition.
Des élus leur ont dit : « un terrain nous en trouverons un ailleurs », mais où ailleurs, vous savez très bien qu’il n’y a plus de disponibilité dans le quartier. Et même si c’était possible comment justifier le coût lié au réaménagement d’un terrain en remplacement de celui-ci existant actuellement.
Vous allez donc en validant cette décision, mettre la communauté musulmane dans une situation délicate si leur projet n’est pas réalisable dans le respect de l’arrêt de la Cour d’Appel et du conseil d’état.
Une dizaine de places supplémentaires ne seront pas suffisantes pour rendre légal le projet envisagé.
Mesdames et Messieurs soyez responsables, dans l’intérêt même de la Communauté musulmane, il convient de suspendre cette décision à la présentation par leur association d’un nouveau projet respectant les diverses décisions de justice, qui devra être validé par le service de l’urbanisme et accepté par les riverains.
Par cela nous éviterons une perte de temps pour la communauté musulmane et une perte d’argent pour chacune des parties dans un contentieux rendu inévitable par un nouveau passage en force. Tirons les expériences du passé et privilégions la voie de la concertation et de la discussion !
Nous voterons contre cette résolution et nous espérons être suivis par tous ceux qui œuvrent pour l’intérêt commun et non communautaire et en particulier, dans une logique de cohérence d’opinion, par ceux qui avec nous, candidats de l’opposition en 2007, soutenaient que ce projet de mosquée tel que présenté n’était pas à l’endroit adéquat.
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02/02/2015
Mosquée des Fins. Rencontre entre les riverains des Fins et l'association musulmane Nouvel Avenir
Jean-Michel Raux et le président de l'association Nouvel Avenir Ahmed Karboua
Jean-Michel Raux et le collectif de la rue des Alpins ont organisé le 27 janvier dernier une rencontre entre les riverains des Fins et l'association musulmane Nouvel Avenir.
La capacité d'accueil de cette nouvelle salle de réunion du quartier Galbert a été vite dépassée puisque 100 personnes s'y sont retrouvées.
C'est donc grâce à cette initiative citoyenne que les avis ont été échangés sur ce projet. Jean-Michel Raux a rappelé l'historique du litige qui s'est soldé il y a quelques mois par l'annulation définitive du 3ème permis de construire;..3ème tentative vaine encouragée par le maire, d'obtenir le droit de construire un établissement recevant du public nécessitant un nombre de places de parkings trop élevés par rapport à la capacité des lieux . Comme l'a rappelé Jean-Michel Raux, il y a des problèmes de droit, qui sont loin d'être des détails techniques, puisqu'il s'agit de règles de sécurité, de tranquillité du quartier, etc. Les Annéciens ne doivent pas être mis devant le fait accompli par la mairie quand un projet remet en cause tout l'équilibre d'un quartier.
Si un projet est à nouveau redéposé le principal problème sera toujours et encore les places de parkings largement insuffisantes.
Comme l'a proposé, avec courtoisie Ahmed Karboua, le président de l'association musulmane Nouvel Avenir, les habitants du quartier seront consultés beaucoup plus en amont au projet, ce qui n'avait jamais été fait jusqu'ici (un projet terminé avait été présenté). Cela devrait ainsi permettre d'éviter de répéter les mêmes erreurs mais aussi que cette association soit de nouveau menée dans une impasse juridique.
Avec l'appui du diocèse représentant l'école Saint Joseph la mairie souhaite renoncer à la convention d'utilisation du terrain de sport adjacent à des fins...sportives. Elle veut ainsi permettre à cette communauté musulmane de transformer la moitié du terrain de sport en parking. Mais le problème riisque de demeurer entier, compte tenu du nombre important de places nécessaires pour une mosquée devant recevoir des croyants extérieurs au quartier. Il semble que ces parkings créés seront toujours insuffisants au regard de la loi.
Si le terrain de sport n'est effectivement plus utilisé, c'est parce qu'il a été délibérément fermé au public et que la vile a cessé de l'entretenir. C'est un état de fait, que des personnes s'en émeuvent par souci de l'équilibre vital d'un quartier n'est pas anormal. Que cela soit lié au projet de mosquée ne change rien au fait.
Au delà des convictions de chacun, cette soirée exceptionnelle fut l'occasion d'un échange entre des hommes et des femmes de bonne volonté. Jean-Luc Rigaut dont l'absence était excusée est finalement apparu pour soutenir le projet de la communauté musulmane. C'est aux principes de réalité et à ceux du droit que Jean-Michel Raux souhaite que les musulmans et la mairie se réfèrent enfin. Il n'y a pas deux lois différentes qui s'appliquent selon les typologies des citoyens, la loi doit être la même pour tout le monde.
Intervention de Jean-Luc Rigaut
Le but de cette première réunion était d'entamer une réflexion pacifique sur la légitimité d'une construction destinée à recevoir un public nombreux dans un quartier déjà saturé en stationnement. Tout en restant ferme sur les principes, il vaut mieux que les idées soient échangées avec respect et à l'écoute des arguments de chacun. Cela afin de préserver la tranquillité de l'ordre.
A la fin de la réunion Jean-Michel Raux a annoncé la création de l'association de quartier des Fins.
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11/12/2014
Notre Tribune Annecy Magazine décembre-janvier 2015
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05/11/2014
Nos interventions au conseil municipal d’Annecy du 3 novembre 2014
La presse locale évoque en partie les conseils municipaux, contraints par les exigences de leur journal ils sont obligés de faire un tri objectif ou subjectif de ce qu’ils vont relater. Si les électeurs souhaitent savoir tout ce qui s’est dit, ils devront se reporter aux futurs comptes rendus ou procès verbaux des conseils qu’ils pourront se procurer sur le site de la mairie.
Pour compléter l’information, il nous paraît utile de donner notre point de vue.
Jean-Luc Rigaut est intervenu pour faire le point sur l’occupation des anciens abattoirs par plusieurs communautés (Roms, clandestins, demandeurs d’asile , etc.), avenue de Loverchy. La mairie a obtenu l’ordonnance d’expulsion. Avant d’être communal ce phénomène des « camps roms » est national et international, au niveau local il est très difficile à traiter, ce n’est pas des gesticulations simplistes démagogiques qui vont résoudre quoi que ce soit.
On peut, certes, déplorer le laxisme des dirigeants nationaux dans la gestion des frontières mais dans le contexte annécien il nous semble mal venu de critiquer la gestion de ce dossier. Humblement nous devons reconnaître que nous n’avons pas de solution toute prête.
Après la longue intervention de Denis Duperthuy, conseiller municipal socialiste, nous nous sommes exprimés rapidement sur les économies nécessaires à réaliser. Nous développerons ultérieurement cette thématique plus longuement. Comme nous l’avons fait pendant la campagne électorale nous proposerons à nouveau des solutions pour éviter de ponctionner encore plus les Annéciens, mais nous ne sommes pas majoritaires...dommage !
Compte tenu des baisses de dotation de l’Etat (DGF -1,7 millions) et de la hausse de la ponction du FNPIC (Fonds National de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales) qui passe en 2015 à 910 000 € et devrait passer en 2016 à 1 400 000 €, la « chasse au gaspi » est ouverte !
Maisons du quai de la Tournette
Nous ne comprenons donc pas que, dans ce contexte, il soit d’une nécessité absolue d’acquérir les belles villas des années 20 ou 30 du quai de la Tournette….pour les détruire ! Alors qu’elles ne gênent en aucune manière la promenade sur les berges du lac ! Ainsi il est prévu par la mairie d’en acquérir une à 1,5 million €. Ce qui ferait un budget total d’environ 6 millions ! Nous proposons donc de renoncer à ces acquisitions et sommes certains que ces maisons pourraient continuer à faire la joie de familles.
En revanche nous continuons à souhaiter le déménagement du commissariat et la démolition de ce bâtiment sans intérêt patrimonial dénaturant l’entrée de ville… et bien sûr nous continuons à mener nos actions pour redonner au site, tout proche, de l’ancien hôpital son allure !
Le point 14 de l’ordre du jour a pour objet la vente à la société COGEDIM deux lots pour réaliser 81 logements sur le secteur Vallin Fier. Sur cette emprise de 17 hectares, cet « éco-quartier » devrait comprendre 1100 logements. Le parti pris idéologique est de ne demander qu’un parking par logement. Nous déplorons ce manque de clairvoyance, on ne peut obliger arbitrairement les acquéreurs à n’avoir qu’une seule voiture. La construction de garages supplémentaires souterrains par les promoteurs aurait évité un futur congestionnement du quartier par des voitures garées en surface ! Conscient de cela la mairie prévoit donc de créer un silo à voitures…payé par les impôts des Annéciens !
Le point 15 avait pour sujet la vente par la ville d’Annecy au groupe Brémond de l’ancienne école des Fins.
Nous avons loué l’intention de vouloir conserver une aile de cette école construite en 1938 par un architecte annécien talentueux Fleury Raillon. En revanche nous déplorons que l’on détruise les trois quarts de ce patrimoine du XXe s. qui marque l’ancrage de ce quartier récent dans l’histoire d’Annecy. Pour remporter l’adhésion de la Mairie, puisqu’il s’agissait d’un concours de promoteurs, le groupe Brémond à présenter un projet architectural. Les quelques images que nous avons pu voir dénaturent complètement le site et le style régionaliste de Fleury Raillon. On peut comprendre que la ville souhaite densifier la surface habitable d’Annecy mais de grâce que les architectes du XXIe s. respectent, en s’intégrant le mieux possible dans l’œuvre de leurs anciens au lieu de les agresser ! Nous nous sommes donc abstenus.
Le logement social est nécessaire, il doit permettre d’équilibrer un marché de l’immobilier très tendu. Quant au souhait de l’opposition socialiste d’avoir à Annecy 80% de logements sociaux dans les nouvelles constructions, outre que cela nous ramènerait aux tentatives des Soviets des années 20 d’en finir avec la crise du logement, nous avons fait remarquer que si les prix de vente en accession libre sont en moyenne de 4500 €/m2, cela est dû à un contexte économique encore dynamique et ils sont les résultats de l’offre et la demande. Une crise encore très grave, une fermeture de la frontière avec Genève et les prix chuteront à 1000 €/m2 comme dans d’autres villes de France !
Point 16 : réalisation d’un programme de 30 logements sociaux locatifs 41 avenue des Romains. Demande de subventions à la Ville et à la C2A.
Comme nous l’avions fait pour les garanties d’emprunts nous nous abstenons pour exprimer notre désaccord sur l’architecture par solidarité envers les voisins qui ont envoyé une pétition à la mairie, mais aussi…envers les futurs locataires qui ont aussi le droit d’habiter dans une architecture élégante et bien intégrée au quartier !
Point 18 : Demande de transfert à la communauté d’agglo du théâtre Renoir.
Nous étant abstenus en conseil d’agglomération, il apparaît logique que nous ne votions pas pour ce transfert au conseil municipal (Dépenses de fonctionnement du théâtre : 474 335 €/ recettes : 102 522 €). Nul doute que ce théâtre ait une légitimité culturelle pour Cran Gevrier, mais nous sommes plus sceptiques sur son rôle dans l’offre culturelle de l’agglomération surtout dans une période où l’on nous annonce des baisses drastiques générales des financements.
En question diverse le maire a souhaité évoquer la décision du Conseil d’Etat d’annulation définitive du permis de construire de la mosquée des Fins.
Il nous a informé de sa décision de trouver, malgré tout, une solution sur cet emplacement en vendant la partie du terrain de sport appartenant à la ville et en faisant vendre l’autre partie par le diocèse.
Nous avons fait remarquer que l’école Sainte Marie/Saint Joseph avait délaissé ce terrain et les locaux jouxtant le site cultuel musulman suite à une baisse d’effectifs...
Le nombre de parkings nécessaires dépend de la taille du nouveau projet. D’ailleurs, il n’est pas sûr que le terrain de sport (au cas où le diocèse accepte de vendre sa partie et de renoncer définitivement à son utilisation) puisse être suffisant ! Le maire emmènerait ainsi une nouvelle fois cette communauté musulmane dans l'impasse ! Dans l’état actuel du dossier nous avons réitéré notre souhait que l’association « Nouvel Avenir » s’entende avec leurs coreligionnaires de la section d’Annecy de «l’association cultuelle de la Mosquée des Alpes» pour trouver un accord d’utilisation d’une partie de leurs bâtiments (soit 8500m2…tout de même).
La grande mosquée du chemin de la Prairie
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